Fondation Bouygues Construction
David Myerscough
Délégué général
La collaboration de l’IECD avec la Fondation Bouygues Construction a été lancée en 2024. Pourquoi avoir choisi d’orienter vos actions vers les projets de formation et d’insertion professionnelle, et particulièrement sur le continent africain ?
Nous avons à cœur de soutenir les jeunes, en particulier ceux en situation de décrochage scolaire. Le programme Graines d’Espérance de l’IECD répondait parfaitement à cette orientation nouvelle de notre fondation. Par ailleurs, notre présence forte au Maroc et en Côte d’Ivoire, que nous qualifions de « strongholds », rend naturel notre engagement dans ces régions.
Pourquoi avoir choisi l’IECD ? Quelle est sa valeur ajoutée ?
Nous avons été rapidement convaincus par le professionnalisme et la rigueur de l’IECD. Le sérieux et l’implication des équipes dans les projets sont palpables. Nous percevons une réelle motivation à faire les choses bien et à long terme.
Qu’est-ce que cette collaboration vous apporte (au niveau de l’entreprise, de vos salariés, de votre stratégie, de vos valeurs, de votre expertise, de votre connaissance du secteur, des pays ? ou encore ?)
Collaborer avec un partenaire stratégique comme l’IECD renforce notre impact. Cela permet aussi à nos collaborateurs, au Maroc comme en Côte d’Ivoire, de s’impliquer concrètement à travers le mécénat de compétences. Ce partenariat favorise des échanges d’idées enrichissants, et plusieurs initiatives concrètes ont émergé grâce à cette dynamique.
Avez-vous eu l’opportunité de vous rendre dans les centres de formation partenaires en Côte d’Ivoire ou au Maroc. Si oui, parmi les jeunes accompagnés, certains d’entre eux ont-ils retenu votre attention ?
Oui, nous avons eu cette chance. Ce qui nous a frappés, c’est l’engagement, la curiosité et la discipline des jeunes, notamment lors des ateliers sur la sécurité ou sur la rédaction de CV. Une jeune femme, en particulier, nous a marqué : elle a su démontrer ses compétences sur le terrain et faire évoluer le regard de son encadrant, illustrant ainsi le potentiel de dépassement des préjugés, notamment pour les femmes dans les métiers techniques du bâtiment.
Auriez-vous une éventuelle anecdote / un souvenir à partager ?
Ce souvenir fort de cette jeune femme évoquée plus haut reste marquant. Elle a su, avec fierté et détermination, changer la perception de ses collègues. Une belle leçon d’égalité et de courage dans un secteur encore très masculin.
Considérez-vous, qu’en tant que directeur général d’une fondation d’un groupe à dimension internationale, vous avez un rôle à jouer dans la sensibilisation à la solidarité internationale de vos salariés ?
C’est une responsabilité que nous assumons pleinement. Cela fait partie de notre ADN. Les jeunes générations, en particulier, attendent des entreprises qu’elles s’engagent concrètement. Même si nous le faisons par conviction, cela contribue aussi à renforcer notre attractivité auprès des talents en quête de sens.
Et dans celle des acteurs du secteur privé pour répondre aux enjeux croissants de la société ?
Les entreprises ont un rôle clé à jouer pour faire émerger de nouveaux viviers de compétences, notamment dans les métiers techniques. C’est en collaborant activement à la formation des jeunes que nous pourrons répondre aux besoins croissants du secteur.
Selon vous, comment les partenariats entre les organisations de la société civile et les entreprises peuvent-ils contribuer à accompagner le développement du secteur du bâtiment en Afrique ?
Ces partenariats permettent de structurer l’offre de formation, de mieux répondre aux réalités du terrain et de préparer efficacement les jeunes à intégrer le marché du travail. Ensemble, nous pouvons créer un écosystème favorable à un développement durable du secteur.
Le mot de la fin ?
C’est une collaboration fructueuse qui se poursuit avec enthousiasme. Nous y consacrons du temps, avec plaisir, et la relation de confiance et de compréhension mutuelle que nous avons bâtie avec l’IECD est précieuse.