Luis-Miguel au Cameroun – 2016

LE RESPONSABLE PROGRAMME

Il assure la mise en œuvre opérationnelle du programme (coordonne les projets, dirige les équipes locales, veille au respect des budgets) et encadre le coordinateur thématique (ici, en l’occurrence, les EFA) basé à Paris.

Il a un rôle de représentation auprès institutions locales, notamment des ministères concernés et des partenaires locaux.

Il initie des stratégies de développement en relation avec le Directeur Général de l’IECD.

Luis-Miguel RODRIGUEZ, responsable des Écoles Familiales Agricoles (EFA) Yaoundé (Cameroun)

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Luis Miguel Rodriguez est responsable des Écoles Familiales Agricoles sur la zone Afrique, soit une quarantaine d’écoles réparties entre le Cameroun, la Côte d’Ivoire, et la République Démocratique du Congo. Luis Miguel débute à l’IECD en 2012 en tant qu’assistant technique du programme EFA en Côte d’Ivoire. Il y reste deux ans avant de se voir confier la coordination du programme sur les trois pays concernés ainsi que le poste de conseiller technique de l’entreprise locale partenaire, spécialisée dans la formation en gestion des petites entreprises : Cameroun Entreprises Développement. Il en est d’autant plus satisfait que ces nouvelles responsabilités s’accompagnent d’une nouvelle expatriation au moment même où il ressent un besoin « d’aller voir ailleurs » et de changer de pays. Il s’installe alors au Cameroun sous la supervision de Thomas Behaghel, directeur des programmes EFA et TPE basé à Paris. En janvier 2016, suite au départ de Thomas pour l’Asie, il reprend la fonction de responsable du programme EFA sur la zone Afrique. En quatre ans, Luis Miguel a changé deux fois de pays et occupé quatre fonctions différentes.

Mais l’expérience terrain de Luis Miguel remonte à une période plus ancienne. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en agriculture, il débute sa carrière à la SAFER, puis comme représentant de produits agricoles à travers l’Europe. Pendant ces 7 ou 8 ans d’activités, Luis Miguel a l’occasion de se rendre à plusieurs reprises en Amérique Latine, où il  met ses compétences à profit de producteurs locaux. De là naît son envie de contribuer au développement des pays du Sud. Sous des statuts divers comme le volontariat, les stages ou les contrats locaux, il travaille au sein de coopératives agricoles, de parcs naturels ou de centres de recherches, afin de développer des projets destinés à renforcer les capacités des producteurs et des organisations paysannes.

Décidé à se spécialiser dans le domaine, il décide alors de suivre un master 2 en économie sociale et solidaire. Puis les choses s’enchaînent d’elles-mêmes : il valorise d’abord ses compétences au sein d’une coopérative caféière. Lorsqu’il se présente à l’IECD en 2012 pour un poste en Côte d’Ivoire, il a déjà un bagage dans le domaine du développement, des relations avec les bailleurs de fonds, dans la gestion de projets et la mise en place de formations professionnelles pour le monde agricole, notamment dans les exploitations cacaoyères et caféières.

La formation professionnelle à l’IECD est l’un des points qui le stimule le plus :

« L’impact des formations sur les jeunes est extrêmement fort. Ce sont de vraies « éponges » et le résultat de nos efforts est rapidement visible. C’est une vraie satisfaction. Je suis convaincu de la pertinence de l’éducation et du renforcement des compétences dans les pays en développement, non seulement sur le plan professionnel mais aussi sur le plan personnel des individus. Nous influons sur le développement humain autant par le changement de comportement des personnes que par leur montée en compétences ».

Pour Luis Miguel, cela ne fait aucun doute :

« l’éducation est le levier essentiel du développement d’un pays. Nous travaillons ainsi au renouvellement de génération et nous construisons la société de demain ».

Bien sûr, les moyens ne sont pas énormes mais le gain est immense :

« La formation d’un jeune dans le cadre du programme EFA coûte entre 100 et 200 euros par jeune et par an »,

autant dire pas grand chose au regard de l’amélioration du niveau de vie des foyers qui ont eu la chance d’avoir l’un des membres de leur famille accueilli dans ces formations.

Et l’avenir ? Luis Miguel s’engage jusqu’à la fin de la Convention programme soit encore deux ans. Même si parfois l’éloignement avec le siège de l’IECD crée un sentiment d’isolement, ce travail le satisfait pleinement tant sur un plan professionnel que sur un plan personnel : la responsabilisation, l’autonomie, la diversité des tâches, couplés à la richesse des relations qu’il tisse avec les personnes bénéficiaires, les équipes locales, les bailleurs, les représentants institutionnels, etc. font de ce travail une expérience unique.

A 35 ans, Luis Miguel a déjà derrière lui une vie extrêmement riche qui ne fait que l’inciter encore et davantage à développer de nouveaux projets, peut-être à destination des jeunes européens cette fois, et pourquoi pas en Espagne d’où il est originaire. Ce dont il est certain, c’est qu’il continuera à se consacrer à des projets d’entreprise sociale de préférence en milieu rural avec des composantes d’éducation, de formation ou d’insertion, car le monde rural et la proximité avec notre terre nourricière, constitue un lieu d’épanouissement qui n’a d’égal nulle part ailleurs.